Biographie
Je répond au nom de KAMATE NDIVITO Sylvestre, fils de MATHE RAPHAËL NDIVITO et de VIRGINIE KAHINDO. Je suis né à BUTEMBO, le 20 juin 1999. Butembo c’est une ville de l’Est de la RDC, la deuxième ville de la province du Nord-Kivu, après celle de Goma. J’ai fait mon école primaire à l’Ecole Primaire Kitatumba en ville de Butembo, ensuite l’école secondaire à l’Institut Kambali (jadis College Pie X), une école conventionnée catholique et actuellement je poursuit mes études à l’Université Catholique du Graben (UCG) en Faculté de Médecine. Pourquoi j’ai choisi la faculté de médecine. Mon choix a été motivé par certains événements de la vie. Déjà tout petit je m’interrogeais au sujet de la mort en voyant des personnes souffrir après la disparition d’un être cher. Je ne trouvais pas d’explication claire au sujet de la vie et de la mort. J’étais toujours préoccupé de manière continue à chercher à les comprendre. Outre cela, j’ai eu beaucoup d’autres raisons d’être en faculté de médecine, notamment : La compassion envers les nécessiteux principalement les gens atteints des diverses maladies surtout en milieu rural où on observe la quasi-absence des personnels soignants qualifiés et par ricochet des soins de qualité. Ce qui est souvent à la base du taux élevé de mortalité. Etant hanté par cela, servir le Seigneur à travers le domaine médical avait été m’avait attiré depuis que j’avais reçu Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur personnel de ma vie. Pour moi, le domaine médical me permettrait de servir l’Éternel, le Dieu de mon salut car c’est une profession qui me mettra toujours en contact avec des gens de toute race, en situation de souffrance ayant donc besoin d’une aide ou de guérison. La guérison que j’espère donner, sera au-delà du conventionnel étant donné que l’OMS dans sa définition de la santé, la considère comme un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Pourtant l’absence du Shalom, l’absence d’une relation entre l’homme et son créateur est source d’un état de mort. D’où la nécessité de prendre en compte cet aspect dans la prise en charge des patient. La souffrance de l’homme lui donnerait l’occasion de réfléchir sur son devenir. C’est dans la souffrance que l’homme devrait ce rappeler de sa nature faible et de la nécessité de garder une relation intime avec son créateur. La mort tout comme la guérison après une maladie devrait permettre à l’homme d’expérimenter la puissance et la souveraineté de Dieu. Une autre raison de mon choix de la médecine comme domaine de formation, est celle d’avoir l’occasion d’annoncer la bonne nouvelle de l’évangile, faire connaître Christ aux collègues à l’hôpital, aux malades et aux membres de la communauté. La vie étant un pèlerinage qui commence très souvent à l’hôpital par de la naissance et s’y achève par la mort, beaucoup souhaiterait voir leur vie être prolongé par l’expertise du soignant et peu sont ceux qui savent qu’en Jésus Christ il y a une vie sans fin même après la mort. Ainsi, tout médecin devrait être un véritable ambassadeur de Christ pour annoncer cette bonne nouvelle à tout celui qui vient solliciter son service. Voilà quelques arguments qui m’ont motivé à faire de la médecine un ministère pour Christ. Comment ai-je rencontré l’AMC ? Avant tout, j’appartiens à une grande communauté de Renouveau Charismatique de Sion où je sers l’Éternel depuis quelques années. C’était vers le début du mois de Février de l’année 2021 que l’Éternel avait permis notre rencontre avec le Docteur Merveille Musoni à l’époque étudiant en troisième année de doctorat ausein de l’Université Officielle de Ruwenzori (UOR) Butembo, c’était en pleine séance matinale de english club. Il avait vite noué une relation avec moi et par cette occasion il m’avait présenté la vision d’une association dénommé AMC RDC (Association de Médecins Chrétiens de la République Démocratique du Congo). Comme en ce temps là je priais Dieu de me donner les personnes qui m’aideraient de croire spirituellement et scientifiquement, j’avais le temps d’y réfléchir profondément avant de décider sur mon adhésion à cette dernière. Pendant que je réfléchissais le Frère Merveille m’invitait avec mes collègues de classe d’anglais de venir participer aux rencontres de la cellule AMC Butembo mais je ne pouvais pas y prendre part car sachant que le monde universitaire a plusieurs mouvements malsain, je doutait. Surtout qu’il s’agissait d’une association inconnu du grand public. Pour ne pas frustrer le bien aimé Merveille, j’avais comme échappatoire « un problème de disponibilité» car je devrai d’abord arriver au bout de mes réflexions quant au choix. Le bien aimé Merveille m’avait aussi intéressé à l’AMC/TC: Association des Médecins Chrétiens Teaching Center qui est le centre de formation en anglais de l’AMC où nous devrions être formés en anglais et cette formation se passait aux heures matinales de 6h30 à 8h00 du mardi au samedi. Comme j’aimais l’anglais, c’était difficile de résister à cette proposition. Un mois après la participation aux séances d’anglais, je m’étais résolu de chaque fois me présenter aux différentes rencontres des docteurs et étudiants membres de l’AMC qui se font chaque premier et dernier mardi du mois. C’est ainsi que petit à petit j’ai commencé à avoir une idée claire sur l’AMC. S’il faut tout dire, 8 mois après ; la grâce était tombée sur moi d’être dans la délégation pour représenter l’AMC noyau de Butembo dans la troisième conférence nationale qui s’était tenue à Goma. C’est dans cette conférence où j’avais une image vraie de l’AMC. Depuis lors, j’avais pris un ferme engagement de servir au sein de l’AMC et de faire comprendre aux autres sa valeur et sa mission dans le monde. Pourquoi servir l’Eternel Premièrement à cause de l’amour que je prouve à l’égard de l’Eternel ensuite pour accomplir la mission qui a été donnée aux disciples, celle retrouvée dans » Matthieu, 28:19 – Allez, faites de toutes les nations des disciples, … ». Bref, c’est le plan de Dieu. Enfin, pour
